Saison culturelle 2025 2026



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    MIL MISÈRES - L’OPÉRA DES OEUVRIERS

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    Mil Misères, c’est l’opéra des invisibles, un cri de dignité porté par 42 voix en chœur. Sur scène, des « oeuvriers » ordinaires, en lutte poétique contre l’indifférence, incarnent ceux qu’on ne voit jamais : précaires, exclus, oubliés. Entre théâtre, musique et danse, Zabo Martin et Michel Azama signent une fresque bouleversante et lumineuse. Un hymne vibrant à la solidarité, à l’espoir, et à l’humanité retrouvée. Une œuvre rare, politique et profondément vivante.

    // Samedi 8 novembre à 20 h - Théâtre Georges-Leygues
    Opéra - Tout public - Durée : 1 h 15 - Tarif A : de 7,50 à 15 €

    Compagnie des Temps Venus
      Michel Azama : Écriture du livret
      Zabo Martin : Conduite du récit, composition musicale et mise en scène
      Francesca Lattuada : Chorégraphie
      Olivier Dumas : Création lumière
      Alfonso Bravo : Technicien son
      Les étudiants en DTMS (Diplôme de Technicien des Métiers du Spectacle - Option Technique de l’Habillage) du Lycée Lomet Agen : Création costumes
      Pascal Rapin : Dessins costumes
      Catherine Filliol : Conception de l’affiche

     

    L’OEUVRE

    De quoi s'agit- il ? De parler de la porca miseria, des invisibles qui passent parfois au premier plan de l'actualité mais retombent vite dans l'obscurité malheureuse des laissés-pour-compte.

    Aussi bien les marginaux, les SDF, les immigrés, les chômeurs, les harcelés, les victimes de toute discrimination, que les fragiles de la boutique et de l'artisanat, les banlieusards comme les ruraux, tous ceux qui sont dans le vertige de la chute menaçante dans une misère encore plus grande.

    Et il s'agit d'en parler avec empathie, mais sans pathos, ni misérabilisme ni condescendance. En refusant toute désespérance, en disant la beauté malgré les problèmes, l'espoir et l'humour et l'envie de vivre malgré l'adversité, la lumière et la joie et l'espérance d'un bout du tunnel, et le rire, même s'il se mêle à la colère.

    D'être lyrique mais d'un lyrisme retenu, pudique, de proférer une parole juste, soutenue, portée, par la musique, la théâtralité, le chant choral et individuel, la chorégraphie.

    Bref, de pointer avec humour, délicatesse et poésie les vulnérabilités sociales d'aujourd'hui, mais aussi les angoisses, les questions métaphysiques, psychologiques, existentielles, écologiques. De montrer cet effort énorme qui consiste parfois à simplement garantir une vie digne, de suggérer des améliorations souhaitables, d'évoquer l'antiracisme, l'ouverture à l'autre, le droit à mourir dans la dignité, et tout ce qui peut refonder un contrat social plus juste. Et de le faire par le biais de personnages bien vivants et d'une situation théâtrale qui permette à la chorégraphie de se déployer avec force et au chant de trouver toute sa justification.

    Car la dignité n'est pas un privilège mais un bien commun nécessaire à tous, indissociable de la question de l'humanisme et des grands principes de la liberté, de l'égalité, de l'autonomie, des droits de l'homme.

    Les anciens Grecs, les théologiens chrétiens l'ont dit aussi bien que les philosophes des Lumières dont nous sommes les héritiers. L'humaniste conscient de sa finitude refuse le nihilisme, la tentation du désespoir, le catastrophisme qui prophétise

    Extrait

    Dernière modification : mardi 02 septembre 2025

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