Accueil > Divers > Saison culturelle 2024 2025 > J’AVAIS MA PETITE ROBE À FLEURS

Un monologue boule­versant sur les conséquences d’un viol et la place de la parole pour se reconstruire.

Une société de production de télévision demande à Blanche Baillard de témoigner. Elle a trois jours pour raconter son histoire, seule chez elle, face à une caméra. Si elle est "convaincante" et "pertinente", elle pourra participer au direct et, devant des millions de téléspectateurs, raconter le pire événement de sa vie. Blanche Baillard croit que raconter va l'aider à oublier... Ce serait comme faire le procès de la télé-réalité, dénoncer ses perversions, condamner ses intentions. Ce serait aussi souligner la solitude et la détresse d'une femme pour qui le monde s'est écroulé. Ce serait aussi montrer le pouvoir de l'image, la force qu'elle induit malgré elle.

Il est rare que l’on soit empli d’un sentiment d’enthousiasme au sortir d’un récit éprouvant… Et pourtant, c’est ce qui arrive avec J’avais ma petite robe à fleurs, texte d’une femme très connue et admirée du monde du théâtre, Valérie Lévy. J’avais ma petite robe à fleurs est un texte magistralement pensé, construit, composé.

Dispositif impeccable. Dénonciation fine du voyeurisme télé. Texte sensible, au cordeau, de Valérie Levy. Mise en scène parfaite de fluidité de Nadia Jandeau. Une sorte d’évidence, rare.

Le Canard Enchaîné « Il y a tout au long de cette pièce quelque chose de touchant, d’infiniment juste.  Alice de Lencquesaing y est pour beaucoup. Elle est d’une densité, d’une sûreté de ton,d’une vérité incroyables. La grâce. »

Le journal d’Armelle Héliot « Alice de Lencquesaing, une grâce bouleversante… La sensible interprète déploie les douloureuses interrogations d’une jeune femme qui a été violée et tente de se remettre, face à la caméra très bien tenue par Valentin Morel. »